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Un très beau témoignage

Voici un nouveau témoignage, celui de M., qui a expérimenté le détachement des traumatismes :

Bonjour Stéphane,
En ce début de journée ensoleillée, je t’adresse ce petit mail simplement pour te remercier de m’avoir libéré de toutes mes souffrances.
Depuis notre première rencontre, le 4 juillet dernier, j’ai découvert une paix et sérénité intérieures qui ne cessent de s’amplifier jour après jour… du bonheur à l’état pur.
Ma vision de la vie a pris un virage à 180°C, mes schémas négatifs disparus, je vis au gré de mes envies, de mes désirs… avec pour seul adage : Tout est possible 🙂
Je me sens dotée d’une force intérieure qui me permet de gérer toutes les situations avec recul, les solutions venant à moi comme des évidences.
Tout naturellement, mon inconscient prend le dessus, laissant mes émotions me guider… Quel bonheur !!!
Depuis notre dernière rencontre, le 4 août dernier, je ne ressens plus de souffrances ou traumatismes en moi.
J’ai repris pleine possession de ma vie, et consciente aujourd’hui de qui je suis et ce que je vaux, je poursuis chaque jour l’écriture de mon histoire en accord avec mon “moi” retrouvé 🙂 .
Aussi, je me tourne vers toi avant notre prochaine rencontre, convaincue que cette dernière n’a plus lieue de se dérouler comme les précédentes : Pourrions-nous simplement faire une séance d’hypnose renforçant tous ces schémas positifs ?
Je profite de cet email pour te remercier également de permettre aux personnes qui me sont chères et que j’aime, le détachement de leurs traumatismes.
Tu es vraiment une belle personne Stéphane, dotée d’une très belle âme.
Je te souhaite une douce et belle journée,
M….

AIMER LA MAIN OUVERTE

Propriété Jade Pothron Photographie
Propriété Jade Pothron Photographie

Je vous fais partager ce très beau texte de Ruth Sanford, à découvrir ou à relire, « Aimer la main ouverte » :

« Cette semaine, en parlant avec un ami, je me suis rappelé une histoire que j’ai entendue raconter cet été.
« Une personne compatissante, … voyant un papillon lutter pour se libérer de son cocon, et voulant l’aider, écarta avec beaucoup de douceur les filaments pour dégager une ouverture. Le papillon libéré, sortit du cocon et battit des ailes mais ne put s’envoler. Ce qu’ignorait cette personne compatissante, c’est que c’est seulement au travers du combat pour la naissance que les ailes peuvent devenir suffisamment fortes pour l’envol. Sa Vie raccourcie, il la passa à terre. Jamais il ne connut la liberté, jamais il ne vécut réellement.
Apprendre à aimer la main ouverte est une toute autre démarche.
C’est un apprentissage qui a cheminé progressivement en moi, façonné dans les feux de la souffrance et les eaux de la patience.
J’apprends que je dois laisser libre quelqu’un que j’aime, parce que si je m’agrippe, si je m’attache, si j’essaie de contrôler, je perds ce que je tente de garder .
Si j’essaie de changer quelqu’un que j’aime, parce que je sens que je sais comment cette personne devrait être, je lui vole un droit précieux, le droit d’être responsable de sa propre vie, de ses propres choix, de sa propre façon de vivre.
Chaque fois que j’impose mon désir ou ma volonté, ou que j’essaie d’exercer un pouvoir sur une autre personne, je la dépossède de la pleine réalisation de sa croissance et de sa maturation. Je la brime et la contrecarre par mon acte de possession, même si mes intentions sont les meilleures.
Je peux brimer et blesser en agissant avec la plus grande bonté, pour protéger quelqu’un. Et une protection et une sollicitude excessives peuvent signifier à une autre personne plus éloquemment que des mots :
Tu es incapable de t’occuper de toi-même, je dois m’occuper de toi parce que tu m’appartiens. Je suis responsable de toi.
Au fur et à mesure de mon apprentissage et de ma pratique, je peux dire à quelqu’un que j’aime :
« Je t’aime, je t’estime, je te respecte et j’ai confiance en toi. Tu as en toi (ou tu peux développer) la force de devenir tout ce qu’il t’es possible de devenir, à condition que je ne me mette pas en travers de ton chemin.
Je t’aime, tant que je peux te laisser la liberté de marcher à côté de moi, dans la joie et dans la tristesse. Je partagerai tes larmes, mais je ne te demanderai pas de ne pas pleurer. Je répondrai si tu as besoin de moi, je
prendrai soin de toi, je te réconforterai, mais je ne te soutiendrai pas quand tu pourras marcher tout seul. Je serai prête à être à tes côtés dans la peine et la solitude, mais je ne les éloignerai pas de toi. Je m’efforcerai d’écouter ce que tu veux dire, avec tes paroles à toi, mais je ne serai pas toujours d’accord avec toi.
Parfois, je serais en colère, et quand je le serai, j’essaierai de te le dire franchement, de façon à ne pas avoir besoin d’être irritée de nos différences, ni de me brouiller avec toi. Je ne peux pas toujours être avec toi ou écouter ce que tu dis, parce qu’il y a des moments où je dois m’écouter moi-même, prendre soin de moi. Quand cela arrivera, je serai aussi sincère avec toi que je pourrai l’être. »
J’apprends à dire cela à ceux que j’aime et qui sont importants pour moi, que ce soit avec des mots ou par ma façon d’être avec les autres et avec moi-même.
Voilà ce que j’appelle aimer la main ouverte.
Je ne peux pas toujours m’empêcher de mettre mes mains dans le cocon… mais j’y arrive mieux, beaucoup mieux depuis que je me respecte aussi. »
Ruth SANFORD